Une mosaïque antique a toujours inspiré les architectes depuis la fin du moyen âge comme à notre époque. La villa Kérylos est l'oeuvre d'un hélléniste Théodore Reinach fortuné qui demanda à un architecte de renom, Emmanuel Pontremoli (architecte qui travailla aussi à l'Opéra Garnier) la reproduction d'une villa grecque du deuxième siècle avant JC. Cette création architecturale unique située à Beaulieu sur Mer. Sur la french Riviera (côte d'Azur)) montre la mosaïque dans l'habitat non comme trace du passé comme on peut le voir dans les musées de de Saint Roman en Gal à Vienne en Isère ou le musée d'archéologie national de Saint Germain en Laye mais comme art du quotidien facile à vivre. La mosaïque au sol comme revêtement décoratif dans les pièces cotoye des meubles en citronier ou plasissandre et du mobiler classique. Pour ce qui est des salles de bains en mosaïques de marbres murales sont remarquable de beauté et sont à utiliser de suite; ce qui montre la soldité et l'aspect intemporel de la mosaïque.
Cette villa magnifique qui appartient maintenat à l'institut de France se visite et vous inspirera pour vos furturs chantier salle de bain, comme douche italienne en mosaïque.
Otto Wagner est l'architecte qui amène l'art nouveau en Europe au début du 20ème siècle, le mouvement artistique de la sécession. La maison aux Majoliques (Majolikahaus) située au n° 38 de la Wienzeil. Sa façade offre aux visteurs une façade richement décorée aux motifs florales et végétales raffinées réalisées à partir de faïences hispano-italiennes. De loin, ces ornements en céramique donnent l’illusion d’un rideau suspendu aux parois de l’immeuble.
le palais Sécession, bâtiment le plus célèbre et représentatif du nom de ce mouvement artisitique. Le mot d’ordre apposé à la façade « A chaque époque son art, à l’art sa liberté » traduit en une formule géniale la modernité qui animait ce rassemblement de jeunes artistes fédérés autour de son chef de file, Gustav Klimt. Ce décorateur de génie, inspire par ses peintures et fresques les mosaïstes contemporains, qui utilisent les codes couleurs et les émaux d'or pour les fonds comme ou les retrouvent en profusions dans les mosaïques byzantines de Ravennes, Venise ou constantinople.
Gaudi l'architecte de Barcelone comme le peintre et architecte Underwasser autrichien ont en commun, d'avoir valorisé la mosaïque dans leurs projets architecturaux.
Pour Antoni Gaudi: fut sensible à la pensée de William Morris, fondateur des Arts & crafts, mouvement précurseurs de l'art nouveau. L'architecture et l'art forme un tout; céramique et ferronerie d'art, se combinent. Les décors en mosaïques sont constitués de matériaux simples et économiques que sont les carreaux de faïence Espagnole. Le catalan utlisait le carreau de céramique pour ses couleurs, son utilisation facile à combiner sur des formes architecturales complexes. Ainsi le Parc Güell(1900-1914) confié à son collaborateur Josep Maria Jujol i Gilbert a créé une architecture avec de la mosaïque qui se confond avec la nature.
Pour Friedensreich Hundertwasser l'architecture doit être au service de la nature, l'architecture écologique n'a pas de ligne droite, mais uniquement des courbes et des façades hautes en couleurs dans un esprit écologique avant l'heure (en s'inspirant des formes de la nature et ayant pour objectif d'inclure l'architecture dans le paysage). En outre, la mosaïque comme revêtement murale permet des couleurs vives qui ne vont pas s'altérer dans le temps. Le carrelage mosaique ne change pas de couleru dans le temps!
Niki de Saint Phalle connue pour ces sculptures de "Nana", fut aussi une artiste de talents qui s'inspira du travail de Gaudi et contruit entre 1979 et 1996 le jardin de tarots en Toscanes composés de 22 sculptures recouvertent de mosaïques sur le thème du jeu de Tarot. Cet art monumentale se prêtent à la mosaïque dont les petits formats suivent les courbes des formes en bétons armées par son mari Jean Tinguely( ils ont crée aussi le Cyclope dan la forêt de l'essonne) ou la fontaine Stravinsky à côté du centre Pompidou à Paris.
On retrouve des créations monumentales mariant la mosaïque dans le palais idéal du facteur cheval dans la drôme ou la maison Picassiette à Chartres en Eure et Loir, sans oublier la maison de l'artiste Robert tatin à Cossé le vivien en Mayenne.
La famille Odorico est originaire du Frioul, terre de mosaïstes de renom comme Facchina qui créa les mosaïques de l'opéra Garnier de Paris.
A la période art déco, se combine l'essor économique, les mouvements hygiéniques (hygiène pour nettoyer et éradiquer les maladies) et l'essor des constructions de piscines, bains-douches, écoles, crêches qui privilégient des revêtements à carreler facile d'entretien et solide aux lavages.
A cette culture de l'hygiène, s'ajoute les stations balnéaires, les constructions d'immeubles avec des halls d'entrée, des salles de bains au confort jusque là réservé à une élite. La démocratisation du confort, ne doit pas nuir à la beauté, . La famille Odorico n'aura de cesse de s'adapter aux chanters publiques et aux particuliers en associants matériaux de luxe comme des émaux d'or et d'argent et des mosaïques pas cher comme les grès céram pleine masse ou les émaux de verre pleine masse.
On retrouve de nombreuses créations architecturales dans tous l'ouest de la france, comme des sols de magasin, sol de boutique, enseigne d'entrée en mosaïques, des façades d'immeuble comme la maison bleu à Agers, l'immeuble Poirier à Rennes, des Halls de postes, des édifices religieux, des crêches., des piscines comme celle du château de Rou Marson, ou la piscine saint Georges de Rennes.. On retouve aussi de nombreux devanture de maison ou immeuble en mosaïque sur la côte d'émeraude de 5roscoffà saint Malo en passant par saint brieuc ou Etables sur Mer.
La mosaïque s'adapte aux pièces d'eau en donnant un confort et un luxe par des décors toujours uniques et personnalisés.
La période art déco se caractérise par des coubres et des cercles concentriques et des entrelacs géométriques.
Mosaïque souvent absente chez l'architecte Le Corbusier, Charles Edouard Jeanneret. Pourquoi ?, il tenait à se détacher des mouvements viennois en privilégiant la structure et mais l'aspect décoratif comme revêtement prêt à carreler.
Mosaïque en architecture avec Bernard Lassus : des façades mosaïquées en harmonie avec le paysage.
Bernard Lassus enrichira l’espace muséal de la future médiathèque de Quetigny : la commune de la périphérie dijonnaise y racontera l’histoire de la construction du quartier des Huches. Par le traitement de la couleur sous forme de mosaïques de verre intégrées aux façades, le paysagiste a contribué à ce qu’il considère comme une page lumineuse de l’urbanisme des Trente Glorieuses.
« Couleurs spéciales Lassus hors palettes ». Sous l’impulsion de la ville de Quetigny dans la banlieue de Dijon, Bernard Lassus utilisa des pâtes de verre italienne, une fabrication artisanale qui a disparu en Italie mais maintenu En Espagne avec l’entreprise Hisbalit mosaico .
A l’époque à raison de trois à quatre nuances par couleur, les mosaïques s’étalaient sur sa table de travail et le paysagiste et plasticien mariait les couleurs , ces revêtements de façade d’immeuble fut une commande d’exception, portée par le maire de l’époque Roger Rémond, et honorée aux côtés de l’architecte Alain Champetier de Ribes, de l’urbaniste Michel Colle et du paysagiste Jacques Sgard.
Commande d'exception
« L’architecte m’a laissé les mains libres pour un traitement de la couleur qui sorte de l’image dépréciée du logement social », se souvient Bernard Lassus, 89 ans, Cette architecte de renom a su travailler ave des usines de mosaïques dont celle de Venise et voir le processus de production du verrier de Venise Maveri, aujourd’hui disparu, expéditeur des « couleurs spéciales Lassus ». En aval, la fixation des teintes s’est opérée dans la phase de coulage des bétons des façades, selon les exigences du plasticien : nuances vertes et bleues pour les murs tournés vers les espaces verts, grises pour ceux qui donnent sur la voirie. Dès la première phase du chantier, 2400 logements ont bénéficié de ce traitement.
Passée en une décennie de 350 à 10 000 habitants à l’occasion de la construction du quartier des Huches, Quetigny rend hommage, 50 ans plus tard, aux concepteurs du grand ensemble conçu comme une ville paysage.
Dans la future médiathèque municipale, un espace muséal racontera cette page de l’urbanisme des Trente glorieuses, évoquée par l’historien Fernand Braudel comme une réussite dans un épisode aujourd’hui décrié de l’histoire des villes. Parmi les points forts revendiqués jusqu’à ce jour par les élus et de Quetigny et par Scic Habitat Bourgogne, bailleur social du quartier des Huches, figurent la large place laissée aux espaces verts et la hauteur des immeubles, limitée à quatre niveaux. « Il fallait donner une identité propre à la ville nouvelle, indépendamment de Dijon », insiste Bernard Lassus.
Made in mosaic et l'entreprise Hisbalit mosaico ont proposé lors de la réhabilitation des façades des immeubles, dans le respect des couleurs et matières existantes; des mosaïques en émaux de verre pour mener à bien la rénovation thermique des logements dans le respect des coloris et aspects de ce revêmement en pâte de verre.
Le précédent Pompidou
Avant la commune de la périphérie dijonnaise, le centre Georges Pompidou a donné une première impulsion, en 2017, au réveil des couleurs des façades des immeubles des Huches : à l’occasion de son quarantième anniversaire, le Centre national d’art et de culture a consacré une exposition à l’œuvre de Bernard Lassus. Dans la foulée, des échantillons des couleurs de Quetigny sont entrés dans les collections permanentes, aux côtés d’autres réalisations du plasticien et paysagiste. Cette première incursion de l’art du paysage dans un musée national contribue à la reconnaissance de la discipline.
Pour autant, les exemples de Quetigny et de Beaubourg restent des exceptions à une règle de l’oubli qui laisse un goût amer à l’artiste : « Sans me consulter, la commune de Rochefort-sur-Mer implante de nouveaux aménagements sur le site de la Corderie royale, que j’ai mis en valeur à la demande du président François Mitterrand », regrette Bernard Lassus. La ville de Paris ne l’a pas davantage alerté avant de reprendre le Rond-Point où se situé le siège de l'entreprise Colas.